Partiellement dévoilé lors d’une Peel Session (2004), puis longuement retardé, Ticket Crystals présente finalement un Bardo Pond de retour avec ses références classiques: entrelacements des guitares, chevauchement entre rythmes dynamiques, nappes de flûte traversière, voix et quelques bribes de violon, le tout traversant des atmosphères tantôt rageuses, tantôt apaisées.
Quand il n’est pas à l’assaut des grands espaces sur lesquels il a bâti toute sa réputation (comme par exemple sur l’ouverture du disque, avec Christina Madonia/Carter en invitée), le quintet renoue ainsi avec ces petites pistes intermédiaires (Lost World, où le groupe est accompagné par Tom Greenwood, le gourou de Jackie-O Motherfucker) comme l’on pouvait en croiser sur Amanita.
Et si l’on ne s’attarde pas trop sur la reprise des Beatles (Cry Baby Cry, pas mauvaise mais pas vraiment à sa place), on se dirige alors vers la véritable surprise de l’album avec le titre FC II, pari relativement osé d’adjoindre une section rythmique dub autour des composantes habituelles… pour un résultat franchement réussi.
Une vidéo de Destroying Angel, capturée lors du Terrastock 6 en avril dernier:
A l’occasion de ce festival, Threelobed avait par ailleurs sorti une compilation intitulée Sublimation, réunissant Bardo Pond et quelques-uns de ses satellites: un titre signé Clint Takeda, noisy, rempli d’effets de guitares et ponctué de samples d’Alan Watts, un morceau de Dechemia (Isobel Sollenberger & John Gibbons) ainsi qu’une piste de 500mg, le projet solo de Michael Gibbons. Ce dernier fera d’ailleurs son come-back avant la fin de l’année avec un nouvel album, successeur du réussi Vertical Approach (Eclipse, 2004). D'ici là, un extrait de Descent, par 500mg.
Quand il n’est pas à l’assaut des grands espaces sur lesquels il a bâti toute sa réputation (comme par exemple sur l’ouverture du disque, avec Christina Madonia/Carter en invitée), le quintet renoue ainsi avec ces petites pistes intermédiaires (Lost World, où le groupe est accompagné par Tom Greenwood, le gourou de Jackie-O Motherfucker) comme l’on pouvait en croiser sur Amanita.
Et si l’on ne s’attarde pas trop sur la reprise des Beatles (Cry Baby Cry, pas mauvaise mais pas vraiment à sa place), on se dirige alors vers la véritable surprise de l’album avec le titre FC II, pari relativement osé d’adjoindre une section rythmique dub autour des composantes habituelles… pour un résultat franchement réussi.
Une vidéo de Destroying Angel, capturée lors du Terrastock 6 en avril dernier:
A l’occasion de ce festival, Threelobed avait par ailleurs sorti une compilation intitulée Sublimation, réunissant Bardo Pond et quelques-uns de ses satellites: un titre signé Clint Takeda, noisy, rempli d’effets de guitares et ponctué de samples d’Alan Watts, un morceau de Dechemia (Isobel Sollenberger & John Gibbons) ainsi qu’une piste de 500mg, le projet solo de Michael Gibbons. Ce dernier fera d’ailleurs son come-back avant la fin de l’année avec un nouvel album, successeur du réussi Vertical Approach (Eclipse, 2004). D'ici là, un extrait de Descent, par 500mg.