Au carrefour du noise et du rock, Air Conditioning avait signé une solide référence du genre en 2004 avec le turbulent Weakness (Level Plane).
Le nouvel album, Dead Rails, marque l'arrivée du trio dans l'écurie Load Records... qui lui garantira sans doute un peu plus d'exposition.
A juste titre, car cette formation à placer quelque part entre Mouthus, Hair Police et Sightings (avec une section rythmique sans doute plus claire), confirme qu'elle détient toujours ses redoutables atouts... en particulier dans l'exercice du long rush guitare / basse / batterie déchaîné et entêtant (voir l'impeccable dernière piste, Accept your Paralysis / Cephalexin). Extraits ici et là.
Le nouvel album, Dead Rails, marque l'arrivée du trio dans l'écurie Load Records... qui lui garantira sans doute un peu plus d'exposition.
A juste titre, car cette formation à placer quelque part entre Mouthus, Hair Police et Sightings (avec une section rythmique sans doute plus claire), confirme qu'elle détient toujours ses redoutables atouts... en particulier dans l'exercice du long rush guitare / basse / batterie déchaîné et entêtant (voir l'impeccable dernière piste, Accept your Paralysis / Cephalexin). Extraits ici et là.
- Le site du label, Load Records.
Et parmi les disques écoutés ces derniers jours, deux albums plus inégaux, mais tout de même:
DJ Babu - The Beat Tape vol. 1 (Nature Sounds)
Ce membre de Dilated People délivre sur Nature Sounds un album instrumental comprenant une trentaine de beats très colorés, avec inspirations soul, funk et pop... sans doute pas au niveau de J Dilla et de ses Donuts, mais cette Beat Tape contient une partie assez conséquente de bonnes productions.
- Le site du label, Nature Sounds.
- DJ Babu sur MySpace.
Philipp Quehenberger - Phantom in Paradise (Editions Mego)
Cela fait déjà plusieurs mois que Peter Rehberg a réactivé la flamme Mego, jusqu'ici plutôt par le biais de gros calibres: deux albums de KTL, un de Tujiko Noriko, auxquels il faut aussi ajouter les rééditions des classiques de Christian Fennesz et de Kevin Drumm...
Cette fois, l'accent est mis sur un artiste plus méconnu, l'autrichien Philipp Quehenberger, dont l'album pourrait être qualifié de transposition d'Ike Yard sur les dancefloors.
Même s'il s'essouffle quelque peu par moments, Phantom in Paradise possède néanmoins les traits d'une électronique assez personnelle, à travers ses beats froids et percutants... qui valent le coup d'y jeter une oreille.
- Philipp Quehenberger sur MySpace.
- Le site du label, Editions Mego